Selon Lise Bourbeau (auteur du best seller « Les 5 blessures »), chacun d’entre nous est victime d’une ou plusieurs blessures nées pendant la conception ou la petite enfance; elles sont regroupées sous l’acronyme TRAHI : Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation, Injustice. Chacune d’entre elle se révèle derrière un « masque » et c’est ce dernier qui s’exprime dans les dysfonctionnements de l’être.

* La blessure de TRAHISON a pour masque le CONTRÔLE, ces dernières personnes sont dans une recherche permanente de sécurité. Souvent perfectionnistes, elles se montrent parfois très exigeantes voire envahissantes dans leur besoin de maîtrise (relations, réalisations, intentions…). Pour éviter la perte de contrôle, vécue très douloureusement, elles peuvent faire preuve d’une certaine violence ou avoir recours à des stratégies de manipulation ou défense comme le déni. Parfois égotiques, on les dit souvent centrées sur elles et la satisfaction de leurs besoins propres.


* La blessure de REJET a pour masque la FUITE. Les stratégies mises en place sont celles de l’évitement, le dénigrement de soi et le manque de confiance en soi. Souvent ces personnes ne commenceront pas un projet ou une relation ou bien saboteront celle-ci en cours pour s’assurer d’être rejetées et ainsi satisfaire leur schéma de blessure.


* La blessure d’ABANDON se cache derrière le masque de la DEPENDANCE (affective). Cette difficulté d’être se joue souvent entre deux acteurs vivant cette même blessure. On parlera d’un tango joué à deux : la co-dépendance (« Fuis-moi je te Suis, Suis-moi je te Fuis »). L’idée est de s’oublier pour satisfaire entièrement les besoins de l’autre (« la vie par procuration »), le besoin de donner est le moteur du dépendant (« syndrome du Saint Bernard ») au détriment de soi. Les comportements alternent entre acceptation totale (« mode paillaison ») et le refus soudain et brutal de donner (« mode hérisson »). La peur d’être seul alimente la blessure; les émotions sont souvent mal gérées, rendant les relations d’autant plus insécures et complexes à vivre.


* La blessure d’HUMILIATION est liée à des comportements MASOCHISTES. Bien sûr, il n’est point besoin de vivre harnaché de cuir et de fréquenter les clubs spécialisés, les relations choisies sont souvent porteuses de la violence qui blesse et des mots qui tuent. L’idée est une certaine recherche de situations frustrantes et/ou conduisant vers un échec annoncé ou un déplaisir inconsciemment recherché. Par exemple, le choix d’un partenaire volage ou déjà engagé, des relations passionnelles faisant vivre de l’inconfort, de la violence, du mépris ou du rejet. Sans oublier les parts de la sexualité où la quête de servilité, de soumission est souvent un leitmotive recherché (déplaisir = plaisir). C’est souvent par exemple la quête du « Bad Boy » ou de la « Domina », choix souvent difficilement compris et accepté par l’entourage. La mise en danger parfois physique ou psychique est souvent sublimée telle une quête ordalique (exemple de la roulette russe avec un révolver pointé sur la tempe, celui qui réussi trouvera la vie plus belle… celui qui échoue ne pourra, hélas, plus s’en soucier…) Ce masque à la fois subtil, grossier et complexe, est toujours très difficile à vivre et parfois très lourd à assumer.


* La blessure d’INJUSTICE se traduit par un masque de RIGIDITE. On dit souvent que la personne est « psycho-rigide ». Les manies, les fixités, le besoin de rigueur poussée à l’extrême, assorti d’une volonté de maîtriser des paramètres souvent impromptus (le temps, la météo, le caractère ou les choix d’autrui…) conduisent souvent l’entourage à une forme de lassitude voire d’exclusion. La souffrance est réelle et le lâcher prise difficile. Souvent, une incompréhension des personnes en face conduit au rejet des autres et à l’isolement social (« mieux vaut être seul que mal accompagné »). Les rituels et les habitudes sécurisent souvent les personnes vivants ce masque. On le retrouvera dans les choix alimentaires, les modalités de déplacements et d’habillements, les craintes liées aux voyages et les changements de dernières minutes synonymes d’inconfort, voire une « d’agression psychique ». C’est trop injuste disait Caliméro ! 😉


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Les 5 blessures se travaillent plutôt bien avec des psychothérapies classiques ou intégratives (ostéoénergétiques, kinésiologie, hypnothérapie…). Le recours aux thérapies bioénergétiques (comme le reiki par exemple) apportent aussi beaucoup de soulagement… Encore faut-il avoir le courage et l’audace de se confronter à Soi…